top of page
IMG_0106_edited.jpg

Ce projet affiché au Musée d'art de Joliette en 2017 est dédié aux femmes autochtones disparues et assassinées qui sont plus de 1200 femmes au Canada.

 

Un article de Radio-Canada mentionne : << que selon une étude de Dawn Lavell-Harvard, le nombre de ces femmes disparues et assassinées pourrait monter jusque dans les environs de 4000. >> affirme Patricia Hajdu, Ministre de la Condition Féminine. De plus, plusieurs familles dénoncent que le dossier de leur proche serait vide et qu’aucune enquête n’aurait été entamée. Plusieurs marches et rassemblements ont été faits en mémoire de ces femmes.

​​

Mes sources d’inspiration proviennent Rebecca Belmore, une artiste autochtone de la nation Anishinabe à Upsala, en Ontario. Elle pratique majoritairement l’art de performance, mais aussi l’installation et la sculpture. À travers ses projets, elle dénonce les injustices vécues par les nations autochtones. J’ai aussi été inspirée par l’artiste japonaise Chiharu Shiota parce qu’elle travaille d’immenses pièces remplies de ficelles.​

Cette structure en suspension incite le spectateur à bouger autour d’elle. De plus, elle comporte un escabeau posé au sol afin que le spectateur puisse monter dessus. Cela lui permet de regarder à l’intérieur de la sculpture par l’anneau du haut qui nous donne une vue en plongée sur l’anneau du bas. Celui-ci nous révèle le visage d’une femme autochtone. Le fait de faire l’effort de monter dans l’escabeau afin de voir le visage au centre est un clin d’œil dû au fait que les enquêtes pour retrouver ces femmes ont souvent été mises de côté.

J’ai majoritairement utilisé la couleur rouge car le symbole qui représente les femmes autochtones assassinées et disparues est une petite robe de couleur rouge. Le support en cercle représente la roue médecine et le cycle de la vie ce qui démontre, pour moi, des blessures vives générées par des années de génocide. 

bottom of page