Myranda Arseneault
Artiste multidisciplinaire
À travers la peinture et le dessin,
elle explore le lien profond entre l’humain et la nature. Ses œuvres, réalisées en acrylique, en sharpie ou au crayon à pointe fine, oscillent entre petits et grands formats, témoignant d’une pratique à la fois intuitive et instinctive.
Guidée par ses rêves, ses visions et ses observations du vivant, elle crée des tableaux où le réel et le spirituel se rencontrent. Chaque œuvre abrite de multiples visages – discrets ou évidents – symbolisant les énergies de la nature, nos ancêtres, les âmes qui nous entourent et parfois même nos vies passées.
Son univers visuel invite à la reconnexion : celle du ressenti, de la mémoire et des éléments.
Ses créations ont été présentées lors de plusieurs expositions solos et voyagent aujourd’hui bien au-delà des frontières, jusqu’en Amérique du Sud et en Europe, elles portent une signature artistique singulière et vibrante.
MYCÉLIUM
Cette exposition rassemble des œuvres sensibles, issues d’un corpus développé au fil des années. Elle propose une série de créations où se mêlent dessin, peinture et marqueur à pointe fine, comme autant de fils tissant un dialogue entre le visible et l’invisible.
Mycélium évoque un rapprochement avec la nature et invite à réfléchir à notre rapport à l’écosystème, à la place que nous y occupons et à la manière dont nous faisons partie du vivant. À travers ses œuvres, l’artiste cherche à rendre tangible cette trame invisible : celle qui relie nos corps à la terre, nos émotions aux cycles naturels, nos âmes à celles du monde végétal. Entre rêve et réalité, Mycélium célèbre la beauté d’un équilibre fragile et sacré — celui de la connexion entre l’humain et la nature, entre le spirituel et le terrestre. Entre observation et ressenti, les œuvres prennent parfois racine dans le rêve, cherchant un équilibre entre l’onirique et le tangible.
Le mycélium, partie souterraine des champignons, tisse un vaste réseau essentiel à l’équilibre biologique.
Mycélium explore la dimension spirituelle du vivant. Le mycélium, cette partie souterraine et souvent cachée des champignons, relie silencieusement chaque être du monde naturel à un vaste réseau d’échanges et de communication. Véritable symbole de l’interdépendance, il évoque cette conscience collective et énergétique qui circule entre les êtres, les plantes, la terre et les humains. Véritable système de connexion, il illustre la façon dont tout est lié — visible ou invisible.
C’est cette interconnexion, entre le vivant et l’invisible, que l’artiste met de l’avant à travers cette exposition.


